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Jean XXIII: Rosicrucien

Jean XXIII franc-maçon? Les idées véhiculées sur la croix pectorale avec l'oeil pyramidal sont fausses. Cette croix qu'il porta lorsque Cardinal représente la Sainte Trinité. L'oeil pyramidal est un symbole chrétien, d'ailleurs présent sur plusieurs églises en Italie. Le mal s'en inspire pour tromper les doux. La croix renversée en est un autre exemple. À l'origine, c'est la croix de St-Pierre, l'apôtre cruficié la tête en bas. Vous la voyez aussi apparaître comme symbole dans les prophéties. Jean XXIII initié de la Rose-Croix en Turquie? Selon ce livre, oui. Mais les voies de Dieu sont impénétrables, et ce destin qui l'amène à convoquer Vatican II sera une erreur selon sa prophétie le concernant, mais qui aboutira finalement sur un bien.

 

 

 

René Guenon écrivait dans "Le Roi du Monde" en 1958: " En Europe, tout lien établi consciemment avec le centre (de la vraie tradition, centre du monde, en Orient) par le moyen d'organisations régulières est actuellement rompu, et il en est ainsi depuis déjà plusieurs siècles; d'ailleurs, cette rupture ne s'est pas accomplie d'un seul coup, mais en plusieurs phases successives. La première de ces phases remonte au début du XIVè siècle; ce que nous avons déjà dit ailleur des Ordres de chevalerie peut faire comprendre qu'un de leurs rôles principaux était d'assurer une communication entre l'Orient et l'Occident, communication dont il est possible de saisir la véritable portée si l'on remarque que le centre dont nous parlons ici a toujours été décrit, au moins en ce qui concerne les temps "historiques", comme situé du côté de l'Orient. Cependant, après la destruction de l'Ordre du Temple, le Rosicrucianisme, ou ce à quoi l'on devait donner ce nom par la suite, continua à assurer la même liaison, quoique d'une façon plus dissimulée. La Renaissance et la Réforme marquèrent une nouvelle phase critique, et enfin, d'après ce que semble indiquer Saint-Yves, la rupture complète aurait coïncidé avec les traités de Westphalie qui, en 1648, terminèrent la guerre de Trente Ans. Or il est remarquable que plusieurs auteurs aient affirmé précisément que, peu après la guerre de Trente Ans, les vrais Rose-Croix ont quitté l'Europe pour se retirer en Asie; et nous rappellerons, à ce propos, que les adeptes rosicruciens étaient au nombre de douze, comme les membres du cercle le plus intérieur de l'Agartha, et conformément à la constitution commune à tant de centres spirituels formés à l'image de ce centre suprême".

 

Rien de surprenant donc qu'Angelo Roncalli soit aller chercher cette connaissance initiatique en Turquie, rétablissant ainsi le pont entre l'Orient et l'Occident, ce futur pontife (du latin pontifex, étymologiquement « qui fait le pont (sacré) ») ait été l'élu pour rassembler l'Église de par lemonde, en osant l'inosé, le concile Vatican II.

Le secret de Johannes...

 

Angelo se laissa conduire par la voix qu'il sentait en lui…

La pièce était vaste et pentagonale. Les murs, nus. Les deux grandes fenêtres, fermées. Au beau milieu de la pièce, une grande table en cèdre, pentagonale elle aussi. Trois chaises, adossées à trois des murs. Sur les chaises, une tunique de lin, des ceintures de couleur et des enveloppes cachetées de rouge. Sur la table, une bible ouverte au début de l'évangile de saint Jean. Une épée flamboyante à poignée d'argent; un encensoir; des rubans d'étoffes de couleur; deux candélabres de bronze à trois branches, portant trois bougies rouges chacun. Puis le symbole magique et ésotérique de l'ordre auquel Angelo allait, sous peu, être initié. Sous le symbole, trois rosés croisées, en tissu. Une blanche, une rouge, une noire.
Le seul éclairage, faible, venait des trois bougies allumées sur l'un des deux candélabres. Les autres étaient éteintes. Angelo resta debout devant la table. Il regarda ces objets qui, depuis qu'il avait lu les livres sacrés dans son rêve, signifiaient beaucoup de choses pour lui. Il osa à peine les effleurer. Il entreprit la lecture des premiers chapitres de l'évangile de saint Jean, qui l'avait toujours fasciné; il en avait d'ailleurs pénétré les clefs les plus secrètes.
Il s'en détacha en entendant des pas légers derrière lui. C'était le maître. Son sourire. Il était entré depuis peu dans la chambre, derrière lui la porte était fermée. Il portait une tunique de lin - l'étoffe protectrice de toute cérémonie initiatique - longue jusqu'aux pieds. A son cou, le symbole magique de l'ordre, en argent, pendait au bout d'une chaîne aux nœuds templiers. Les mains gantées de blanc, la tête nue, il s'approcha, sans cesser de sourire, posa une main sur l'épaule droite d'Angelo :
- Agenouille-toi, sur le genou droit seulement.
Angelo obéit et la cérémonie commença.
Le maître donna la signification de chaque objet, expliqua leur symbolisme. Il prit une des enveloppes scellées, l'ouvrit et en lut le contenu. Sur une feuille de papier bleu, les règles antiques de l'ordre. Il ouvrit une autre enveloppe, tendit une feuille à Angelo qui lut ce qui y était écrit : sept questions.
- Te sens-tu capable d'y répondre ? lui demanda le maître.
Angelo répondit par l'affirmative et lui rendit le papier. Le maître alluma alors, à l'aide d'une bougie, les bougies du second candélabre.
- Ces lumières sont pour les maîtres du passé qui sont parmi nous.
Il mit de l'encens dans l'encensoir, purifia la pièce par ses quatre angles : il tourna trois fois l'encensoir et, à chaque tour, l'agita trois fois. Il revint vers la table, posa ses mains sur la tête du profane et se mit à parler.
Il lui dit les mystères de l'ordre.
Il posa les questions.
Il reçut les réponses.
A la fin, le vieux maître se pencha sur lui.
- Comme tu le sais, nous nous appelons entre nous par le nom que nous avons choisi. Chacun signe ainsi sa liberté, son programme de travail, le nouvel anneau de la chaîne. Quel sera ton nom ?
Le profane n'hésita pas :
- Johannes.
- Johannes, répéta le maître.
Et il entreprit le rituel, particulier et complexe, de la cérémonie d'initiation.
Pour finir, il posa son épée sur la tête du néophyte. A ce moment-là, quelque, chose de nouveau, d'insaisissable se produisit en Johannes, qui explosa en lui. Il en resta tout étourdi, confondu. Au summum de la sérénité, du bonheur.
- Ce que tu éprouves en ce moment, frère Johannes, bien d'autres l'ont éprouvé avant toi : moi-même, les maîtres du passé, les autres frères à travers le monde. Cette chose-là, appelle-la lumière, mais elle n'a pas de nom.
Le maître aida le disciple à se relever, le baisa sept fois et échangea avec lui le salut fraternel. Puis il lui enseigna les paroles secrètes, les signes de reconnaissance, les attouchements, le rituel des travaux de groupe. De vive voix, selon la tradition.
Il lui enseigna ensuite les rites quotidiens à accomplir à trois moments très précis de la journée - qui correspondent aux trois points de l'opération du soleil
- et dans le plus grand secret. Une phrase grecque et des gestes à répéter.
- A ces trois moments très précisément, expliqua le maître, nos frères du monde entier font les mêmes gestes, disent la même phrase. Leur force est grande, elle vient de loin et s'en va très loin. Jour après jour, elle agit sur l'humanité.
Enfin, le maître prit la dernière enveloppe, l'ouvrit et en lut le contenu à Johannes. Sur une feuille, toujours, s'inscrivait la formule du serment : serment de ne pas révéler les secrets de l'ordre, de suivre la tradition, d'agir toujours pour le bien, d'être toujours fort, de secourir les frères et les malheureux, de respecter surtout la loi de Dieu et de ses ministres.
Johannes signa au bas de la formule, sans hésiter. Il était animé d'une grande force. Auprès de sa signature, il inscrivit le numéro et le sigle que le maître lui indiqua. Ces deux éléments codifiaient son initiation et son grade.
Le maître reprit la feuille, la plia sept fois et pria le disciple de l'enfiler sur la pointe de l'épée flamboyante. Ce qui fut fait. Le maître approcha l'épée du candélabre où brûlaient les bougies des maîtres du passé; le feu lécha le papier. En quelques secondes, le serment fut réduit en cendres que le maître dispersa.
- Tu as juré, Johannes, mais sache que la liberté des frères est de loin supérieure à tous les serments.
Aujourd'hui, tu sais vraiment ce qu'est la liberté. Il le baisa encore. Johannes se mit à pleurer.

- Ainsi fut initié le frère Johannes, Jean. Le nom qu'il devait choisir de porter en devenant le pape de l'Église apostolique romaine…

- A la fin de la cérémonie, Johannes prit la place qui lui revenait parmi les frères. Alors quelqu'un lui parla. Les frères resserrèrent la chaîne autour de lui, se pressèrent pour lui communiquer leur force. Et, d'une voix qui n'était pas la sienne, Johannes parla. Il parla jusqu'à la fin des travaux, tout au long des trois cérémonies qui eurent lieu en sa présence dans le temple.
Tout ce qu'il dit fut retranscrit dans les procès-verbaux du temple, par le grand chancelier. Ces procès-verbaux, les voici…

Ses prophéties.

(Extrait du livre de Pier Carpi)

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