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No 2: Pie XII

Au milieu des nuages, les plus sombres, se lèvera la colombe choisie, le douzième Pie au profil de métal.
Seule paix dans la guerre, seule prière au milieu des cris, par les loups de la croix usurpée.
Sept fois il rencontrera le visiteur et il en verra le visage avant de mourir. Et sept fois il en portera la couronne rosée.
Dans le sang aussi les pauvres seront Christ et les stigmates saigneront dans la douleur, sang pour le sang. La Mère recueillera les troupeaux et ne saura pas défendre les autres bergeries, enfermées dans les enclos, dévorés par les loups de la croix usurpée.
Se méfier et combattre toujours celui qui se sert de la croix et n'est pas fils de la Mère ou du Père.
Combattre et attendre, car sur la fausse croix, l'usurpateur se crucifiera seul. Alors seulement viendra la paix.
La Mère aura du mal à rester vive mais elle vaincra les tentations, l'orgueil de la victoire sur terre. Le Père se battra, et rouge sera sa veste blanche, frère parmi les frères.
La Vierge Marie apparaîtra humble aux simples et ils n'y croiront pas. A la place des temples alors il y aura des tombes.
Lumière de Neva de l'Orient, mais la lumière est toujours d'Occident. Au milieu de la statue.

Interprétation de Pier Carpi

La prophétie est presque entièrement limpide. Elle commence avec l'annonce de l'élection du nouveau pape, qui porte tout simplement le nom qu'il choisira, Pie XII. Son élection, on le sait, eut lieu dans un moment terrible, ce qui peut justifier l'allusion aux nuages les plus sombres. Le pape est défini comme « la colombe choisie, au profil de métal ». La première définition peut sembler floue, ou alors on peut la comprendre comme un jugement très positif sur Pie XII, semblable à celui de tant d'autres prophéties comme par exemple celle de Saint. Malachie. Le profil de métal peut signifier plusieurs choses : la décision, la dureté, l'inflexibilité du pape romain. Ou encore quelque chose qui m'échappe.
« Sept fois il rencontrera le visiteur. » A partir de là, j'ai examiné plusieurs hypothèses, mais je crois que la plus plausible est que Pie XII rencontra la figure du Christ - cette hypothèse est d'ailleurs avancée dans certains milieux. Sept fois, d'après la prophétie. On dit en fait que Pie XII reçut la visite du Christ sur son lit de mort. Les sept rencontres correspondent à sept moments dramatiques pour le pape et pour l'Église : à cette époque-là, il n'en manquait certes pas. La phrase suivante, celle sur les stigmates, se rapporte sans doute au père Pie de Pietrelcina et à son mystère : les stigmates, en fait, selon la tradition, sont toujours liés à la douleur du monde, au sang du monde, qu'un imitateur du Christ prend sur lui en souffrant pour tous les autres.
« La Mère recueillera les troupeaux et ne saura pas défendre les autres bergeries... » II s'agit là des populations religieuses. L'Église a tout fait pour réunir les catholiques, mais elle n'a rien pu faire pour les autres minorités religieuses, les juifs surtout, auxquels la phrase se réfère très nettement : leur internement, leur extermination. « La croix usurpée » est sûrement la croix gammée. Après l'avertissement concernant ceux qui seraient tentés de suivre une autre croix que la croix de l'Église (en dehors de l'Église, il n'y a pas de salut), voici la prophétie qui concerne Hitler : son suicide. Ce n'est qu'à sa mort, en fait, que le monde retrouva la paix.
Puis, une allusion très claire au courage que manifesta l'Église au cours de la guerre. Elle ne se plia jamais au vainqueur nazi-fasciste. Pie XII, en durcissant ses positions, arriva à protéger les persécutés. Et partout, en général, le clergé lutta contre les ennemis de l'humanité et n'accepta pas de compromis. L'Église repoussa l'orgueil de la victoire sur terre. L'engagement dans ce sens de Pie XII est, tout de suite après, clairement expliqué par sa présence dans le quartier San Lorenzo à Rome, après les bombardements. Ce fut à cette occasion que son habit fut taché de sang.
La Madone, qualifiée de « humble », fit une apparition. Elle aurait parlé et, n'ayant pas été entendue, « à la place des temples alors il y aura des tombes ». En fait, en cette période historique, il y eut beaucoup d'apparitions de la Vierge. Parfois même, elles furent bruyantes. Mais aucune ne fut reconnue par l'Église ou, du moins, on ne connaît pas de message important laissé par Marie à la suite d'une de ses apparitions à cette époque-là. A moins qu'il ne soit question ici des apparitions de Fatima, au fameux mais non moins incertain troisième secret de Fatima, jamais révélé. La non révélation du message de la Mère de Dieu n'a-t-elle pas empêché les hommes de se repentir, n'a-t-elle pas conduit à des malheurs qui auraient pu être évités ?
Cette prophétie se termine par une référence à la Russie, plus particulièrement à la Neva, un des fleuves de Russie. On dit que la lumière n'est pas là-bas, elle vient seulement de l'Occident. Je n'arrive pas à comprendre le sens de « au milieu de la statue ». Dans le contexte, ce peut être une condamnation du marxisme ou du socialisme. Mais je crois plutôt à un discours initiatique, pour conclure la prophétie. A moins qu'il n'y ait quelque référence à un événement. Par exemple, au pacte germano-soviétique pour l'invasion de la Pologne, qui mondialisa le conflit.

No 3: Pie XII

Le vicaire sera injustement accusé pour son silence, pour son encouragement à la prudence qui sauva le monde. Mais le monde voulut des fleurs de chair, des fleurs aux couleurs éclatantes, il ne regarda pas les fleurs des champs, discrètes et pures. Il ne les regardera même pas, dans leur splendeur, sinon à la fin de la fin.
Le mal avait trois têtes, la première tomba.
Vint la seconde et le Père la frappa avec le mot, plus fort que l'épée.
La troisième était dans le sein de la Mère depuis toujours, ennemie de la Mère et du Père.
Les lettres de Barcelone parleront un jour d'un silence chargé d'action et le douzième sera saint et plus saint que lui jamais on ne verra.
Ce jour sera celui de la mort du comte qui fut roi à Barcelone.
Les lis tomberont, rouges de sang. Mais les oeillets ne seront pas immaculés. Tristes jours quand le fou sera saint. Erreur dans les siècles, secret.
Le Père de la Mère sera seul et aura des épines.
Le fils de la troisième tête s'en ira de Rome dans les brumes. Mais il reviendra diviser.
Les vrais saints sont jeunes, ils naissent à Milan.

Interprétation de Pier Carpi

Références aux accusations et aux calomnies contre Pie XII, il s'agit là de ses rapports avec le nazisme qui, en réalité, furent durs et inflexibles. C'est le nazisme qui est sans doute la première tête du mal, la première à tomber. Puis sont citées les deux autres têtes du mal. L'une peut être le communisme, étant donné qu'il est ici très clairement question de la condamnation de Pie XII. Mais ce peut être aussi quelque chose à l'intérieur de l'Église. Le texte de toute la prophétie est d'ordre ecclésial. Surtout au sujet de la troisième tête du mal, on peut y déceler une lutte interne, une quelconque action schismatique, peut-être même un personnage, comme il nous le dit après; ce personnage devait cependant faire partie d'un complot, puisque ici on dit clairement « depuis toujours ».
La prophétie suivante fait état d'une totale réhabilitation de Pie XII, à la suite de la découverte de quelques lettres à Barcelone, ou en provenance de cette ville - ou ayant un lien avec elle. « Ce jour sera celui de la mort du comte qui fut roi à Barcelone. » J'ai pensé à Umberto II, un roi qui prit en exil un titre de comte. Mais je n'ai trouvé nulle part de lien entre sa personne et Barcelone. Peut-être n'y a-t-il pas là d'allusion au lieu de sa mort ? A moins qu'il ne s'agisse d'une chose plus complexe : la mort d'un comte qui régna à Barcelone. Il faut exclure cette hypothèse pour le passé. Dans l'avenir, peut-il s'agir de quelqu'un qui régnera sur la cité ibérique ? Ou alors, faut-il comprendre cette prophétie dans son sens symbolique, les noms figurant des personnages réels, liés à cette ville mais qui nous échappent ? Pie XII, quand on aura retrouvé ces lettres, deviendra saint : « plus saint que lui jamais on ne verra », dit textuellement la prophétie. Ce fait est important, si l'on songe qu'il est annoncé par celui qui allait succéder audit pape et qui, dès l'abord, se considérait inférieur en grandeur et en sainteté.
Le reste de la prophétie est difficile à interpréter. On peut y trouver des références à des faits qui n'ont pas encore eu lieu, mais comme, aussitôt après, on parle encore de Pie XII, il faut y voir autre chose. Les lis font peut-être allusion à une dynastie monarchique tombée sous  la violence. Mais, hélas ! ces événements  sont légion. Même si je n'ai pas réussi à le déchiffrer, le passage concernant l'élection d'un fou comme saint me semble très  intéressant. Le prophète considère que c'est une grande erreur qui doit rester cachée pendant des siècles. Il est possible que quelqu'un, élevé aux plus hauts honneurs ou jugé utile pour l'Église, ait en réalité abusé de ses pouvoirs pour faire le mal. Le pape le sait peut-être - et ce pourrait être l'une des explications de la phrase suivante, l'autre étant qu'elle introduit le dernier morceau de la prophétie. Le fils de la troisième tête est sans aucun doute un personnage à l'intérieur de l'Église, lié à la hiérarchie, probablement réputé. Il quitta Rome pour s'en aller dans les brumes, c'est-à-dire au Nord. Il peut s'agir de la rupture entre Pie XII et Mgr Montini, qui fut éloigné de la Curie et envoyé comme archevêque à Milan, sans avoir reçu la pourpre. Mais il peut tout aussi bien s'agir de quelques autres personnages. En tout cas, ce « fils de la troisième tête » reviendra et portera la division au coeur de l'Église. La liaison avec Milan est possible, grâce à l'ultime phrase de la prophétie, « les vrais saints sont jeunes, ils naissent à Milan ». On peut penser à quelque mouvement de jeunesse catholique - ou peut-être même non catholique - surgi de la cité lombarde et destiné à être très important pour l'avenir de l'Église un creuset de saints. Il est, hélas ! très difficile dé contrôler les temps de la prophétie et toute la dernière partie reste en suspens, malgré mes suppositions.

No 4: Pie XII

La colombe n'appellera pas de nouveaux fils et l'Église en perdra, et des filles aussi. Les fils de Saint Joseph le besogneux ne pourront pas parler et ne seront pas compris. Il est trop tôt d'autres viendront et ils devront se taire.
Celui qui croit devra s'en aller et le Père de la Mère ne saura pas tout.
Sur des croix feintes et dans des prétendues Églises, beaucoup parleront au nom d'un pouvoir mesquin. Les chiens courront à Rome et la Mère sera liée aux branches de la croix. Celui qui ne prendra pas les armes devra se cacher. Et les soi-disant fils s'empareront du troupeau.
Pas toujours peur de la guerre.
Le mal rouge à nouveau frappé par la parole du Père.
Le mot sera plus fort que les armes et celui qui se croit immortel mourra.
Mais le mal rouge étourdira ceux qui ont soif et croient puis sont les esclaves du maître du désert fils du mal.
Mais Rome éternelle n'aura jamais de couleurs. 

Interprétation de Pier Carpi

Crise des vocations, nouveaux travaux à l'intérieur de l'Église, tout ceci est très clair. Les fils de saint Joseph le besogneux pourraient être les prêtres-ouvriers et tous ceux qui croient en une Église plus proche des instances sociales du temps. L'incompréhension entre les parties, l'inquiétude de l'angoisse liée à la nouveauté, les intolérances peuvent empêcher le dialogue pour longtemps. Nombreux sont ceux qui abandonneront l'Église parce qu'elle ne les comprend pas, mais l'Église aussi est incomprise. Ces ruptures internes dureront longtemps et même ceux qui viendront devront se taire. Sur les luttes qui se poursuivent - et qu'on peut considérer comme le signe de vitalité de l'Église - nous avons des témoignages très sérieux, même de nos jours. Le pape devra se taire sur de nombreuses choses de ce genre. Peut-être quelqu'un agit-il en secret ? L'Église sera utilisée à des fins bassement matérielles de pouvoir. « Les chiens courront à Rome et la Mère sera liée aux branches de la croix. » On ne peut être plus clair : il s'agit de la situation politique, de l'après-guerre à aujourd'hui, où, au nom du christianisme, on s'est livré à des spéculations de mauvaise foi. Au nom de l'Église, on fera un marché, on fera la conquête du pouvoir politique, on abattra les ennemis, l'action sociale de l'Église sera différente de ce qu'elle aurait dû être. En fait, dans la politique italienne (la référence à Rome et aux chiens est très claire), il n'y aura jamais de place pour les authentiques catholiques. Pour les autres, oui, qui, au nom du catholicisme, mèneront une politique capitaliste, bourgeoise, avec des compromis anti-humains, anti-sociaux. Avec pour seul but de voler : « les soi-disant fils s'empareront du troupeau ». Les guerres lointaines, liées aux multiples guerres du moment, aux nombreux foyers qui peuvent, d'un moment à l'autre, transformer en guerre tout court la guerre froide. On peut comprendre ces peurs comme une spéculation pour la construction d'un pouvoir corrompu, plutôt que comme une prise de conscience. A nouveau, une allusion à la lutte spirituelle de Pie XII contre le communisme. Il y a là une indication de la force du christianisme et de la parole du pape, plus forte que n'importe quelle autre arme. « Celui qui se croit immortel mourra. » Là encore, le communisme, sa séduction sur les foules, qu'il rend esclaves. Les pays satellites de l'U.R.S.S. et l'implantation communiste dans le monde. « Le maître du désert » est peut-être Staline. Dans la dernière phrase, je crois que le prophète a voulu dire que Rome, l'Église ne se plieront jamais. Elle n'aura pas de couleurs, quoi qu'il puisse lui arriver.


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