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No 26: Lumière de la lumière

(Interprétation de Pier Carpi insérée)

Lumière de la lumière et antique flamme chaque espérance arrive à sa rive.
Amie rotonde défais tes cheveux, quelqu'un tombe, ne le ramasse pas.
Le visage de la femme est homme et l'unité n'existe pas sinon là où la glace se lève et descend.
Peut-être s'agit-il là d'une calamité due à une quelconque altération dans la calotte glaciaire, les glaces vont peut-être rejoindre les autres mers. Et cette hypothèse peut se trouver confirmée par quelques allusions du texte qui suit :
Prométhée a rendu le feu et l'homme n'ose plus le défier, entouré par les glaces toujours plus hautes. Et il regarde le froid, tandis que le chaud est en haut, ce n'est pas le soleil, c'est l'espoir. Quelqu'un comprendra, mais il faudra du temps.
Le texte qui suit, au contraire, est resté pour moi complètement impénétrable :
Madone des neiges et des steppes, enfuie dans la nuit avec le nouveau fils, tu as vu le noir et tu as attendu, en te réchauffant avec la boue.
Petits vers de la terre du soleil, plomb coulé sur les ponts de satan.
Il n'y a pas de plomb dans la roche, ni de fer, ni de main capable. La révolte est celle des fous, troupeau en folie qui se révolte contre lui-même et cherche dans le soleil le cimetière des pères.
Là il y a des os, et un seul visage intact blanc dans le sourire.
La tête de l'île Égée aujourd'hui parle.
Seule cette dernière phrase est liée à l'ésotérisme, même si ce n'est pas tout à fait certain. L'île d'Egée pourrait être celle de Lesbos, où, selon la tradition ésotérique d'Orphée, la tête du grand maître du même nom fut conservée. Même détachée du corps, la tête parlait encore quand elle fut interrogée par ces initiés qui avaient atteint la pénétration des mystères orphéens. Mais la phrase reste très isolée, sans aucun lien avec ce qui suit :
Je dis vos prénoms, parce que vous ne pourrez vous cacher quand vous serez appelés.
Wang, Levi, Rustov, Sherman, Tour.
Léonard sera au-dessus de vous, maître et frère, maître et esclave. Unis donc avant le passage noir.
Ce passage aurait une explication, selon la tradition ésotérique, mais on ne peut y déceler une réalité future.
Gog et Magog se disputent son nom, mais ils connaissent tous deux le passage, aujourd'hui que le Calvaire est retourné.
Mais la croix n'est pas prête.
Gog et Magog, les villes des terres noires, selon la tradition, celles du mal contre lesquelles lutta le moine Jean, chef du pays invisible, sont destinées à donner naissance à l'Antéchrist, la figure qui est toujours présente dans tous les textes prophétiques, surtout dans l'Apocalypse de saint Jean. « Aujourd'hui que le Calvaire est retourné » peut en effet suggérer l'idée de l'Antéchrist, mais son avènement est peut-être aussi prématuré parce que la croix n'est pas prête. Toujours selon la tradition, en effet, après trois ans de triomphe, l'Antéchrist devrait être crucifié.
Je vous ai appelés, d'autres vous appelleront.
Sept fois sept fois sept fois.
La première lumière est posée dans la main et la septième encore dans la main. Des autres, vous connaissez la caverne rouge.
Ouvrez, ouvrez, rien ne doit être caché aujourd'hui. L'obscurité a déjà dévoré sa part.
Le texte suivant, empli de références prophétiques que je n'ai pas su déchiffrer, est écrit sous une forme poétique. C'est une prière intense, acte spontané d'Angelo Roncalli devant le grand danger qu'il voit pour l'humanité. Et humblement, il prie. Je reproduis cette poésie pour sa haute valeur littéraire, remarquable pour l'époque où le texte a été écrit.
Tu fus appelée mère une fois, quand tu ne le savais pas, mère sur l'autel, mère de qui tu fus fille, humble reine. Aujourd'hui tes fils ne t'appellent pas mère parce qu'ils sont tes fils et qu'ils ne savent pas serrer des chaînes sur les yeux et ont la langue coupée par trop de soleil.
Tu as une couronne de prières non prononcées, tu serres un rosaire de voeux secrets. Si tu ouvres les mains blessées, ô combien blessées, avant le Golgotha avant le Fils, quelque chose tombe toujours et toujours sourit.
Tu ramasses invisible une autre couronne des prières des humbles et des muets pour ceux qui aujourd'hui ne savent pas prier, tu sais la chaîne qui unit les gens, tu sais combien le père paie pour le fils et combien il en coûte d'être une mère reniée.
Si ces fils disent je n'ai pas de mère, mère je ne te reconnais pas, quelqu'un l'a dit avant eux, avec un ton différent sans te regarder. C'était ton père, c'était ton fils et on ne parla pas de pardon entre vous.
Tu sais pardonner donc sans le mot et ta blessure est déjà si grande que rien ne peut la blesser davantage, rien qui vient des fils.
Aujourd'hui tes fils sont vieux et fatigués et les vieux rêvent tous qu'ils sont orphelins, ceci est seulement un rêve, humble reine, et toi tu peux colorer les rêves de fleurs.
Donne à chaque fils une fleur quel que soit son grabat et fais-la tomber avant le réveil, je te prie. Et avec leurs yeux neufs sur cette fleur les fils d'aujourd'hui s'en trouveront consolés. Ils te chanteront, mère, avec la même voix. Ces fleurs retourneront au ciel réchauffées et ton ciel explosera dans le jour de couleur. Paix sur la terre et les vieux seront jeunes. Les jeunes ne sont jamais orphelins, sauf dans la douleur.

Aujourd'hui, prie, humble reine, pour qui te prie

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